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L'histoire de la fondation
du Club historique mozacois

C'est en 1964 qu’une bande de gamins de douze, treize ans commence une grande et belle aventure dans les murs de l’abbaye de Mozac...

 

En 1963, pendant les préparatifs de la communion solennelle, Jean-Marie Perona et Joël Martin lèvent quelques dalles dans la cour du cloître à la recherche d’un trésor. Il est vrai que, dans leurs jeunes esprits, l’idée d’un coffre caché, rempli de pièces ou d’objets en or, avait germé. Ils avaient entendu les adultes parler du trésor de l’abbaye, de la légende de la cloche d’or disparue et cela avait suffi. Leurs premières fouilles clandestines livrèrent quelques fragments d’os et surtout une mise au point importante du curé Bellon : « C’est un monument historique ici ! On ne doit pas creuser sans autorisation ! »

 

Un monument historique… Les mots du prêtre vont déclencher une prise de conscience immédiate chez les deux garçons et peu à peu le monument gagne en considération. En 1964, ils commencent à étudier en se plongeant dans les livres. Bientôt rejoints par d’autres camarades (Michel Limagne, Jean-Noël Bussière, Joël Michalick, Guy Fournier, Gilles Martin, et Jean-Claude et Raymond Biras), les deux premiers garçons entreprennent l’installation de bureaux avec des meubles de récupération et des cartons dans le grenier de maison familiale de Jean-Marie Perona. Là, ils décident d’écrire un livre sur l’abbaye de Mozac. Ils baptisent leur groupe « Club historique auvergnat ». Progressivement, leurs ambitions sont raisonnablement revues à la baisse. D’auvergnat, le Club deviendra mozacois. Trois ans sont nécessaires à la rédaction de l’ouvrage. Jean-Marie Perona gagne à sa cause René Vau, imprimeur riomois, qui accepte de publier le livre et de n’être payé qu’au fur et à mesure des ventes. La vente de cette première publication de la bande de jeunes est un succès largement médiatisé en Auvergne. Avec les premiers bénéfices, les garçons achètent brouettes, casques, bottes, pelles, pioches, en un mot, tout l’attirail du parfait archéologue et dès 1967, les premiers travaux sur l’abbaye sont lancés.

Passez la souris sur les photos pour lire les légendes.

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